D’où vient ce nouveau métier ?
Les métier de Chief Consulting Officer (CCO) et Chief Freelance Officer (CFO) sont en train d’émerger. Comme souvent, cette nouvelle vague vient des Etats Unis, où 34% de la main d’oeuvre est composée de ces “freelancers” (Source : Challenges)
La cause est simple : le nombre de freelances a doublé en 10 ans pour atteindre 2,3 millions en France – soit presque 10% des actifs. Et 95 % des entreprises européennes ont recours à des travailleurs indépendants (Source : SD Worx et Antwerp Management School, 2018).
Dans cet article, nous allons ici nous focaliser sur le Chief Consulting Officer. Celui-ci est en réalité un Chief Freelance Officer spécialisé sur des profils de consultants très diplômés BAC+4/5/8. Etant donné le profil des consultants du Réseau Conversion-Boosters, nous sommes plus légitimes pour en parler 😉
A quoi sert le Chief Consulting Officer (CCO) ?
Son rôle est de rendre plus productif et plus performant le recrutement et l’accompagnement des consultants indépendants qui travaillent pour une société.
Aujourd’hui, chaque service gère ses prestataires dans son coin. Au mieux, on trouve dans les grands groupes une surcouche de process RH / compliance pour encadrer la pratique, avec un focus sur les risques juridiques et sociaux (et non sur la performance).
Le CCO va donc mutualiser un certain nombre de tâches pour l’ensemble de l’entreprise :
- Comprendre et cadrer les besoins avec les équipes métier
- Recruter les freelances, en s’assurant de leurs qualités techniques, mais aussi de leur compatibilité avec la culture de l’entreprise
- Gérer ou superviser la partie administrative liée à ces ressources externes
- Assurer le suivi de projets à plusieurs niveaux : relationnel, timing, performance…
Pourquoi son rôle est-il important ?
Si c’est bien mis en oeuvre, l’impact du CCO sera multiple : libérer du temps aux équipes métier, éviter les échecs de recrutement, fidéliser les freelances… pour au final réduire les coûts et améliorer la performance globale.
Le risque si c’est mal fait : ajouter un échelon / un interlocuteur et complexifier inutilement les process.
L’enjeu est finalement assez proche de l’ajout d’un Acheteur (+ process achat) dans un service Marketing par exemple.
Quelles sont ses qualités & compétences requises ?
Pour que cela fonctionne, il faut trouver le bon profil. Idéalement :
- Expérience RH ou Management pour bien recruter & suivre les indépendants
- Bonne connaissance du monde des freelances : statuts, réglementations, plateformes…
- Compréhension des enjeux métiers de la société
- Expérience de Gestion de projets complexes impliquant des freelances
- Capacités relationnelles pour bien interagir avec les parties prenantes
- Rigueur et organisation pour l’administratif et le suivi de projets
Dans cet article, Muriel Ancel parle du Chief Freelance Officer comme d’une hybridation entre fonctions Achats et Ressources Humaines.
Qui doit avoir recours au Chief Consultant Officer ?
Les sociétés qui auront le plus grand effet de levier sont :
- Les grands groupes qui ont déjà massivement recours à des prestataires extérieurs
=> enjeu de rationalisation et de productivité - Les sociétés de toutes taille qui ont besoin d’insuffler des idées & pratiques nouvelles dans leur organisation
=> enjeu de transformation digitale, qui passe d’abord par les mentalités & pratiques - Les start-ups et ETI dont le business model est basé sur des communautés de freelances
=> enjeu de passage à l’échelle
Faut il externaliser ou internaliser son Chef Freelance Officer ?
Nous conseillons d’internaliser le poste si :
- vous avez en interne le profil qui réunit les compétences pré-citées – ou qui peut les acquérir.
- vous faites déjà (ou comptez faire) appel à de nombreux consultants indépendants. Conseil pour le savoir : Faites le ratio entre COO et le volume de freelances (en ETP – équivalent temps plein), puis comparez le aux autres fonctions “support” de votre société.
Si votre besoin est plus limité, posez-vous sérieusement la question de l’externalisation du recrutement et du suivi de vos prestataires freelance.
C’est précisément la mission de Conversion Boosters : lever les freins à la collaboration avec des consultants externe dans une optique de productivité et de performance.
Un CCO externalisé avec Conversion Boosters, comment ça marche ?
Un Chief Consultant Officer suit chacun de nos clients.
Ses missions par défaut sont :
- La compréhension des enjeux & besoins du client
- La co-construction d’une stratégie et d’un plan d’action avec le client
- Leur transcription dans une lettre de mission / un devis
- L’identification des freelances les plus pertinents pour chaque client. Parmi les critères de choix : expertise, disponibilité, tarifs, proximité culturelle et géographique…
- La gestion administrative. Ainsi, le client n’a qu’un seul prestataire à référencer et à régler
- La supervision des missions : votre CCO externalisé va assister aux principales réunions, et s’assurer auprès du client et des prestataires que la mission reste sur de bons rails (timing, livrables, relationnel…)
En cas de pluralité de consultants sur un projet, et si le client le souhaite, le CCO peut prendre en charge le pilotage opérationnel du projet (option sur demande).
Nous ayant délégué toutes ces tâches chronophages, le client peut se focaliser sur son coeur de métier !
Le Chief Consulting Officer – effet de mode ou changement durable ?
Selon notre compréhension, le mouvement de “libéralisation” des compétences, qui débute avec les plus rares/pointues, n’a pas de raison de ralentir dans la durée.
Une crise économique pourrait bien sûr freiner le mouvement et ramener au salariat les moins téméraires, mais nous sommes persuadés que le micro-entreprenariat est une tendance de fond.
Centraliser et optimiser les tâches liées à la gestion des freelances semble une évidence à partir d’un certain seuil… que de plus en plus d’entreprises sont en train de franchir.
Donc oui, le Chief Consulting Officer a de beaux jours devant lui !
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